• Cette petite histoire a été conçu pour me permettre de tester le montage video informatique.
    Hélas j'ai peur de ne jamais trouver le temps de la réaliser que ce soit en film ou en flash.

    "Merde Attaque".

    Cast :
    -Vera dans son propre rôle.
    -Big InG dans son propre rôle.
    -Ed End dans le rôle de Ed Dead.
    -Pig dans le rôle du collègue noir.

    Scène I.
    C'est le soir, 22 heures 20, l'appart 17 est plongé dans l'obscurité. La seule lumière vient des deux écrans (Moniteur du magnétoscope et écran de l'ordi.), cependant par intermittence la lumière s'allume. Big InG est vautré dans le canape et mate un film porno.
    Ed lui est sur le web :
    - J'ai trouvé un truc trop délire, écoute moi ça.
    C'est un livre electronique sur les nazis et l'occultisme. Ils disent que suite à des expérimentations pendant la guerre, les savants nazi avaient découvert qu'en allant aux toilettes après minuit, on provoquait une mutation des excrèments. Ils ont même tenté d'utiliser ce caca mutant à des fins militaires, mais n'ont pas réussi a le controller. En cherchant, j'ai même trouvé une vidéo où un soldat essaie un antidote qui ne fonctionne pas et se retrouve à bouffer sa merde ! Apparement, ce caca mutant quand il contamine un humain réussi à l'obliger à le bouffer. Alors, l'humain contaminé se mets à chié jusqu'à ce vider intégralement. C'est dingue les trucs qu'ont fait les nazi, après la guerre, un grand nombre de savants à trouvé refuge aux états unis et ont poursuivi leurs activités comme dans le projet mkultra.
    Big InG s'en branle.
    Il reste scotché à son film et pousse un grognement de temps en temps, pour faire style qu'il écoute.


    Scène II.
    L'heure tourne, déja 23 heure 15.
    Ed va se pieuter, il faut qu'il se couche, demain il travaille, il est éboueur. Il se lève très tôt.
    Big InG part lire des revues porno aux chiottes.
    De temps en temps, il lache un pet.
    Manifestement, il a des troubles digestifs.
    L'heure file, bientôt minuit est passé.
    Il a une bonne diarée et chie un bon coup.
    Il oublie de tirer la chasse d'eau, referme la porte des chiottes et part se coucher.
    Quelques minutes passes.
    On entends un drôle de bruit de gargouilli. Puis il y a devant les chiottes une coulée de matière sombre qui s'étend. Vera la chatte d'Ed est intriguée, elle s'approche et lappe la chiasse mutante. Puis elle coure dans sa litière. Les bruitages sont insoutenables, déflagrations et cris de souffrance très douloureux, puis le silence se fait, entrecoupé par les ronflements de Big InG. La merde continue de s'étendre, Big InG dans son sommeil sent une drôle d'odeur. La merde mutante a atteint le canapé. Il allume la lumière. Regarde l'étrange coulée... Tient on dirait du chocolat. Il trempe sa patte dedans et goutte. Quand il est rassasié. Les flatulences recommencent, mais cette fois ci, il se vide entièrement en même temps qu'il en crêve. Ed importuné par le bruit fini par se reveiller. Il regarde l'heure : 4 heures. Il va dans la cuisine se verser un verre de boisson. Quand il revient dans la salle, il voit ce qu'il reste de Big InG, quelques poils sur une grosse mare de merde qui s'étends déjà vers lui. Il pousse un cri et son verre tombe.

    Il se barricade sur le balcon, mais la chiasse passe au travers de la porte fenêtre. Dans une scène d'anthologie Ed tente de l'empêcher de passer, en vain, il s'élance pour essaier de s'enfuir sur le balcon d'un voisin, mais il glisse sur une projection et se rétame la tête par terre. Quand il reprend ses esprits il est couvert de chiasse et ses mains sont en train de le gaver de toute la merde qui est passée.


    Scène III.
    Au petit matin, le jour n'est pas encore lever.
    Un camion d'éboueur déboule au pied de l'immeuble, un gars en descend, il regarde des gouttes tomber, une à une du balcon. Il rentre dans la cage d'escalier. Dans l'appartement, tout le monde est crevé, la chatte n'est plus qu'une flaque dans son bac, Big InG, n'est plus qu'une grosse flaque sur le canapé, Ed une flaque sur le balcon. Son collègue noir sonne à la porte, il est venu le chercher. Personne répond, le collègue ouvre la porte, il renifle, sent une drôle d'odeur, se penche sur le bac et se met à bouffer la merde. La porte reste ouverte la flaque qu'il a laissé s'aventure dans la cage d'escalier. Et commence à couler le long des marches de l'escalier. Sur l'une d'elle est inscrit : Une nouvelle ère commence.
    (Fader jusqu'à l'écran noir.)

    Merde Attaque : "Quand vous en aurez mangez, vous aurez plus envie de crier."

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  • http://morne.free.fr/DC
    La version CD ROM de septembre 2004 est en ligne (excepté les mp3). Division Cellulaire sera actualisée au fur et à mesure. A terme, tous les sites doivent être réunis, l'oeil de la réalité reprendra la plupart des post de ce blog. Pour distribuer les mp3 gratuits du Elabel "Le Colibri Nécrophile" un espace de téléchargement simplifié vera bientôt le jour. Egalement une interface reprennant le mécanisme de la division cellulaire illustrera un passage de l'Infini.

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  • En attendant la publication de l'Infini, pour fêter Uzumaki, voici un fragment d'une scène qui se situe au coeur d'une immense spirale noire. Je l'ai écrite avant hier, hier matin j'ai lu un article sur le disque de phaïstos, hier soir je regardais Uzumaki. Attention c'est une variation, dans la version finale les vieillards s'expriment au singulier...



    Salvia a roulé un grand cône et elle l'a allumé, en lui faisant décrire un cercle, au dessus du foyer.

    La nuit a dévoré l'enclave, tandis que nous tirions à tour de rôle, de grandes goulées, de grasse fumée.

    Ensuite, quand je croyais fermer mes yeux, ils s'ouvraient sur des visages âgés, penchés sur moi.
    C'est étrange, tous ces vieillards, on aurait dit la même personne.

    Chœur de vieillards : Si tu oublies cette phrase, quand tu viendras ici, nous ne seront plus là.

    Nous t'envoyons dans ce monde pour le féconder, ce ne sont pas des mots, ni des données conventionnelles,
    c'est plus que de la magie, tu portes un chemin inédit.

    Tu vois ce peu d'encre dans ta main, ce sang séché, c'est celui qui mène au champ des possibles,
    c'est la source de la vie.

    Ed : Se mettre à mort pour donner naissance à la vie ?

    Chœur de vieillards : Il faut traverser les limbes, ne pas se retourner.
    La terreur est un gardien qui ne laissera passer que l'innocence. Tu connais le chemin. Prends en bien soin.

    Ed : Que vont-ils faire de ce don ?

    Chœur de vieillards : Ils vont connaître l'amour et avoir envie de s'en nourrir de nouveau.

    Nous connaissions un enfant qui ne pouvait mémoriser les choses trop bonnes,
    alors chaque jour, il naissait de nouveau. Il s'appelait soleil.

    Ed : Vous voulez que je leur donne envie de vivre, vous voulez que je les rendent dépendants.
    Pourquoi ?
    Que sont-ils pour vous ?

    Chœur de vieillards : Tu connais la réponse. Ils sont notre espoir et nous ne voulons pas le perdre.

    Cela peut être ce que l'on veut que ça soit, tourment infernal ou clef du paradis, ce n'est qu'un outil tout dépend de l'usage que l'on en fait. Tu te doutes bien que je ne vais pas leur donner l'illusion hypocrite du choix, cela ne serait que leur en faire porter la responsabilité, le présent n'est qu'un instant au regard du temps, ce qu'ils appellent le choix ne peut être autre chose que la résultante de tous temps, hors du concept de réalité. Sans réalité ce ne sont plus des hommes.

    Ed : Je sais ce que vous voulez. Vous voulez réveiller les anciens dieux. Ceux qui vivent en chaque homme, c'est cela le secret de votre illusion. Plus exactement, vous êtes les anciens dieux et vous voulez reprendre possession de ce monde.

    Es ce que tu le feras ?

    Tous, comme des reflets, on est parti d'un rire un peu fou.

    Difficile de se trahir à moins d'oublier...

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