• La Fin d'un Monde II : Débarassons nous des voitures...

    Pourquoi mon rapport à la consommation est-il différent ?

    Déjà, parce que depuis des années, je fais mes courses en roller.
    Tout ce que je consomme, je le porte sur mon dos.
    A défaut de cueillir, récolter, pécher ou chasser (je suis encore carnivore, modéré mais carnivore...), cela permet de chasser le superflu.

    D'ailleurs, en passant, je trouve cela ahurissant, que sous prétexte qu'on peut pas faire autrement et que tout le monde le fait, chacun participe sereinement à un crime contre l'humanité. Il n'y a pas besoin d'être particulièrement clairvoyant pour se douter qu'à l'origine des cancers des poumons, il n'y a pas que la cigarette. Je suis toujours écoeuré que ceux qui polluent soient à l'abri dans leur voiture et que les piétons, cyclistes, rollers, etc. se prennent les gaz en plein dans le nez.
    J'ai écrit une chanson, un remake de "smelling cat" (cf le sitcom friends) dont le refrain est : "Voitures puantes, voitures puantes, ce n'est pas de votre faute."(sic)

    A notre époque...
    Les voitures avaient envahient le monde.
    Elles polluaient sans arrêt, brulant des quantités inimaginable de carburant fossile.
    En à peine plus d'un siècle les réserves de pétrole avaient été épuisées.
    On faisait croire aux millions de victimes du cancer du poumon,
    que l'unique origine de leur mal était le tabac.
    La terre était saccagée, son climat boulversé.
    Le point de non retour était franchit depuis des années.
    On assistait désormais à un véritable cataclysme.
     
    A notre époque... 
    Les voitures mettaient le monde à feu et à sang.
    Elles broyaient dans leur carcasses, conducteurs et passagers.
    Elles chassaient tout ce qui se déplaçait sans moteur.
    Elles écrasaient sous leurs roues, les piétons et cyclistes.
    Elles étaient la principale cause de mortalité.
    Elles étaient comme une bête aux milles gueules d'acier affamées.

    A notre époque...
    Les voitures n'étaient que l'exemple le plus flagrant de l'inconscience générale.
    On sacrifiait tout au profit.
    Les gens disaient qu'ils n'avaient pas le choix, et que de toute façon, tout le monde avait une voiture.
    Tout le monde préferait fermer les yeux.
    Les industriels n'étaient pas encore passés en jugement pour crime contre l'humanité,
    leurs profits confisqués en application du principe pollueur payeur.

    Sources Illustration : Collectif Ftp http://cftp.lautre.net/

    Plus d'infos :http://antivoitures.free.fr/ http://www.antibagnole.com/

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  • Commentaires

    1
    Mardi 18 Septembre 2007 à 19:10
    du cheval
    comme dit mon amie qui n'a pas le permis: a quand le retour du cheval! l'essentiel est d'etre soi meme dans ce monde uniformisé...
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