• Photographie retirée car droit à l'image et annonce en lien commen il faut bien tot.

    Dors est pas loin j'ai décide d'essayer de poursuivre mes études mais en m'applicant.

    Mais je pense que je devrais dire la vérité : maintenir sans crash c'est pas un masque de cylop S qu'il faudrait,

    doux absoudre a tout va. Sans contenir c'est le crash assuré fin d'estudes :

    le con de chien tire sur la laisse j'halucine ! 

    Merci à toutes les personnes bienveillantes trop souvent douloureusement péliculées :/ 

    il neige sur le fils de shi


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  • A la médiathèque de Dole, j'ai trouvé un poème de Réné Daumal.
    Il est accompagné d'une gravure sur intestins de veau et a été tiré à 28 exemplaires en 1982.
    Il sera peut être mis en musique par le mystérieux projet sonore dont un visuel est affiché ci dessus.

    La peau du fantôme.

    Je traîne mon espoir avec mon sac de clous,
    je traîne mon espoir étranglé à tes pieds,
    toi qui n'es pas encore,
    et moi qui ne suis plus.

    Je traîne un sac de clous sur la grève de feu
    en chantant tous les noms que je te donnerai
    et ceux que je n'ai plus.
    Dans la barque, elle pourrit, la loque
    où ma vie palpitait jadis ;
    toutes les planches furent clouées,
    il est pourri sur sa paillasse
    avec ses yeux qui ne pouvaient te voir
    ses oreilles sourdes à ta voix,
    sa peau trop lourde pour te sentir
    quand tu le frôlais,
    quand tu passais en vent de maladie.

    Et maintenant j'ai dépouillé la pourriture,
    et tout blanc je viens en toi,
    ma peau nouvelle de fantôme
    frissonne déjà dans ton air.



    Phantom skin.

    I drag my hope with my bag of nails,
    I drag my hope strangled at your feet,
    you who are not yet,
    and I who am no more.

    I drag my bag of nails on the fiery shore
    singing all the names I would give you
     and those I have no more.
    That rag in wich my life once beat
    perished in the barque ;
    alle the boards were nailed,
    it rotted on its bed of straw
    with eyes not seeing you,
    ears deaf to your voice,
    skin too heavy to feel the fleeting touch
    of your passage in the wake of illness.

    And now I have shed the decay,
    all white I enter you,
    my new phantom skin
    already quivers in your air.

     

    René Daumal.


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  • De la nouvelle idole.

    "Il y a quelque part encore des peuples et des troupeaux, mais pas chez nous cependant, chez nous, mes frères : il y a des Etats.
    L'Etat ? qu'est ce que c'est ? Allons ! Maintenant ouvrez vos oreilles, car je vais vous dire ce que j'ai à vous dire de la mort des peuples.
    L'Etat c'est ainsi que s'appelle le plus froid des monstres froids et il ment froidement, et le mensonge que voici sort de sa bouche : "Moi, l'Etat, je suis le peuple."
    C'est un mensonge ! Des créateurs, ce furent ceux qui créerent les peuples et qui accrochèrent une foi et un amour au-dessus d'eux : c'est ainsi qu'ils servirent la vie.
    Des destructeurs sont ceux qui tendent des pièges pour des multitudes et les appellent l'Etat : ils suspendent au-dessus d'eux un glaive et cent appétits.
    Là où le peuple existe encore, il ne comprends pas l'Etat et il le hait comme un mauvais oeil et comme un péché contre les coutumes et les droits.
    Je vous donne le signe que voici : chaque peuple parle sa langue quant au bien et au mal : le voisin ne la comprend pas. Sa langue, il se l'est inventée dans les coutumes et le droit.
    Mais l'Etat, lui, ment dans tous les idiomes du bien et du mal; et quoiqu'il dise, il ment - et ce qu'il possède, il l'a volé.
    Tout est faux en lui; il mord avec des dents volées,
    lui qui mords si volontiers. Fausses sont même ses entrailles.
    Confusion des langues du bien et du mal : ce signe,
    je vous le donne comme signe de l'Etat. A la vérité, c'est la volonté de mort qu'indique ce signe ! En vérité, il appelle les prédicateurs de la mort.
    Il naît beaucoup trop d'humains : pour ceux qui sont en trop, on a inventé l'Etat !
    Regardez donc comme il les attire, ces trop-nombreux ! Comme il les ingurgite, et mâche et remâche !
    "Sur terre il n'est rien de plus grand que moi : je suis le doigt qui crée l'ordre, le doigt de Dieu",
    voilà ce que hurle le monstre. Et ce ne sont pas seulement ceux qui ont les oreilles longues et la vue courte qui tombent à genoux !
    Hélas, en vous aussi, ô grandes âmes, il susurre ses sombres mensonges ! Hélas, il devine les coeurs riches qui aiment à se dépenser !
    Oui, vous aussi il vous devine, vous, vainqueurs du dieu ancien ! Vous vous êtes fatigués au combat et maintenant votre fatigue, de plus, sert à la nouvelle idole.

    Elle aimerait disposer autour d'elle héros et hommes d'honneur, la nouvelle idole. Il aime à se chauffer au soleil des bonnes consciences - ce monstre froid !
    Elle veut tout vous donner pourvu que vous l'adoriez, la nouvelle idole : aussi achète-t-elle l'éclat de vos vertus et le fier regards de vos yeux !
    Elle veut se servir de vous pour appâter ceux qui sont en surnombre ! Oui, il est vrai, on a fait là une trouvaille d'une diabolique habileté : un cheval de mort, tout clinquant des oripeaux d'honneurs divins.
    Oui, l'on a inventé là une mort qui se vante d'être la vie : en vérité, un fier service rendu à tous les prédicateurs de mort !
    J'appelle Etat le lieu où sont tous ceux qui boivent du poison, qu'ils soient bons ou mauvais ; Etat, l'endroit où ils se perdent tous, les bons et les méchants ; Etat, le lieu où le lent suicide de tous s'appelle - "la vie".
    Regardez-les-moi, ces superflus, ils volent les oeuvres des inventeurs et les trésors des sages : leur vol, ils l'appellent culture - et tout leur devient maladie et revers !
    Regardez-les-moi, ces superflus ! Toujours ils sont malades, ils vomissent leur bile et c'est ce qu'ils appellent leurs journaux. Ils s'entre-dévorent et ne sont pas même capables de se digérer.
    Regardez-les-moi donc, ces superflus ! Ils acquièrent des richesses en deviennent plus pauvres. Ils veulent la puissance et avant tout le levier de la puissance, ils veulent beaucoup d'argent, ces impuissants !
    Regardez-les grimper, ces singes agiles ! Ils grimpent les uns par-dessus les autres et ainsi s'entraînent dans la boue et l'abîme.
    Tous, ils veulent accéder au trône : c'est leur folie - comme si le bonheur était assis sur le trône ! C'est souvent la boue qui est sur le trône - et souvent aussi le trône sur la boue.
    Tous, ils m'apparaissent des fous, des singes qui grimpent, des surexcités. Leur idole sent mauvais, ce monstre froid : tous tant qu'ils sont, ils sentent mauvais, ces idolâtres.
    Mes frères, voulez-vous donc étouffer dans les émanations de leurs gueules et de leurs appétits ? Brisez plutôt les fenêtres et sautez dehors, à l'air libre.
    Ecartez-vous donc de la mauvaise odeur ! Fuyez donc les vapeurs de ces sacrifices humains !
    Pour de grandes âmes, la terre est encore à leur disposition. Bien des endroits sont encore vides pour que viennent s'y établir les ermites seuls ou à deux ; l'odeur des mers tranquilles les entoure.
    Une vie libre est encore ouverte aux grandes âmes.
    En vérité, celui qui possède peu est d'autant moins possédé : louée soit la petite pauvreté.
    Là où cesse l'Etat, c'est là que commence l'homme, celui qui n'est pas superflu : là commence le chant de ce qui est nécessaire, la mélodie unique et irremplaçable.
    Là où cesse l'Etat, - regardez donc, mes frères ! Ne les voyez-vous pas, l'arc-en-ciel et les ponts du sur-humain ?"

    Ainsi parlait Zarathoustra.

    Extrait de "Ainsi parlait Zarathoustra"(1883) par Frédéric Nietzsche.

    Petit rappel :
    Dans cet extrait, Dieu est déjà mort, l'Etat s'apprête à confisquer sa victoire à l'homme libre (ou plutôt, en cours continu de libération : évolutionnaire), comme plus tard les opportunistes assassineront le rêve des idéalistes dans "la ferme des animaux" de George Orwell.

    http://www.poesies.be/Les.Grands.Auteurs/Nietzshe.Friefrich/index.htm
    http://www.webnietzsche.fr/

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  • Chants de l'errance.

    Il y a presque un an, j'ai découvert un poète, Sayd Bahodine Majrouh.
    Il croyait en Dieu, il est mort assassiné par la religion.
    Mais sa parole vie encore dans les chants de l'errance.

    Je ne l'avais pas encore publié dans l'oeil de la réalité, je croyais sans doute comme les voyageurs errants de ses poèmes, que la tyrannie religieuse épargnerait mon oasis de laïcité.

    (A moins que le temps m'ai juste fait défaut, car question tyrannie les prochaines élections présidentielles et le lobbying industriel me rendent déjà malade...)

    Aujourd'hui la nuit est presque tombée, alors j'espère juste qu'il fait encore assez jour pour que tu puisses lire ce texte.


    CHANTS DE L'ERRANCE
    Ego-Monstre, IV, -1-4.


    Cercle premier
    LE MESSAGE DU SOIR


    Quand le vent eut frappé,
    quand fut détruite la Cité de l'âme,
    quand la tyrannie eut bousculé jusqu'au dernier des souffles,

    le Voyageur fut jeté, ah brindille dans l'ouragan,
    jusqu'au désert sans route,
    vers l'exode sans but.

    D'autres, nombreux, des familles entières jetées au vide, au rien, à l'égarement,
    cherchant un lieu, et ne sachant,
    de l'eau, et ne la trouvant.

    Ou bien trouvant un puits et voyant leurs mains vides
    voyant l'absence de corde et voyant un enfant,
    d'une pierre insondable, révéler la vérité :
    que le puits et sec depuis des siècles
    et qu'ils sont des plantes déracinées.

    Ô errants du désert
    ne vous avais-je pas dit :
    La tempête va venir
    Et votre barque est pitoyable
    et le torrent sera couteau, vertige, tourbillon,
    des rocs se dresseront, creusant lames et gouffres
    et vous verrez un Monstre, ensuite,
    en chaque grain de sable, en chaque goutte d'eau.

    Ne vous avas-je pas dit les profondeurs,
    les déferlantes, les écrasements ?
    Ne vous avais-je pas dit le naufrage,
    votre esquif trop gracile,
    et cet oeil effroyable où roulait une eau trouble ?

    Et tant et tant ont péri
    et tant et tant déjà que le Monstre a broyés !

    Ne vous avais-je pas dit :
    Le vent aura soufflé que vous chercherez encore
    à retenir vos turbans et vos voiles
    à retenir le passé hagard et dévasté
    à retenir au fond de vos regards l'image _

    Mais la Cité verdoyante n'est plus.
    Le vent a brulé brun les pins et les coupoles.

    Le vent des tyrannies, le serpent d'épouvante,
    ne vous avais-je pas dit sa soif en votre sein
    et qu'il ne viendrait pas de contrées si lointaines ?

    Ô errants de l'exil
    vous le couviez au creux de vous
    et il a bousculé jusqu'au dernier des souffles !

    Barbarie,
    Harmonie :
    Le chemin n'est pas droit, ô errants !
    Et si jamais de l'une à l'autre on vous dit qu'il est droit,
    ne le croyez pas, ne le croyez jamais !
    Voyez les tourbillons, les remous, les cratères,
    sans cesse plus barbares que la barbarie même
    et voyez vos mains vides
    et défiez-vous des lignes droites !

    Eux tous, et le Voyageur, ah brindilles !
    jetés à la dérive des temps
    cloués sur un abîme en eux dans leurs yeux mêmes,
    hantises héberluées qui allaient hors chemins.

    Le vent était venu.
    La Cité avait cessé d'être.
    Les familles fuyaient.
    L'horreur se faisait loi.
    Le Monstre régnerait.

    _ Ô amis exilés que nous étions-nous dit ?

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  • QUE DIRE A CEUX QUI NE SAVENT PAS ?

    Pour les errants, l'acceuil reçu en terre étrangère fut à la fois un soulagement et une épreuve. Quelques-uns d'entre eux, se plaignant amèrement du comportement parfois hostiles des populations locales, vinrent trouver le Voyageur de Minuit pour lui exposer leur inquiètude. Il n'était pas facile, ici, d'être accepté et respecté : que faire, et comment, face à la méfiance des autochtones ?

    Après avoir longuement écouté leurs doléances, le Voyageur se laissa convaincre de parler à son tour.

    _ Jetés loin de la terre natale, venus chercher refuge ici, chez des gens ignorant tout du Monstre,
    vous avez hélas la responsabilité de leur montrer trace vive de l'imparable douleur - ce que des insouciants supportent toujours mal.

    Dites-leur :

    _ Voici qu'approche la Grande Dévastation ! Apprenez à la reconnaître : douleur, malheur, enfer ! Elle approche, elle se faufile sous nos pas, elle nous poursuit jusque chez vous et déjà elle vous guette. Ah, de grâce aidez-nous si vous voulez vous aider vous-mêmes !

    Dites-leur :

    _ Voici que frappe à votre porte la Grande Dévastation ! Soyez vigilants, ô amis ! Ne permettez pas que quelques-uns, chez vous, concluent un pacte avec le Monstre. Ne permettez pas que l'on vous conduise du sommeil à l'oubli. Ne permettez pas que la porte soit ouverte au fléau.

    Dites-leur :

    _ Voici que gronde la tempête au-dessus de vos toits, et voici que le sol va rouler sous vos pieds. Et vous avez bâti de paille et de boue séchée ! Et vous avez fondé foyer sur le lit du torrent qui vient !

    Le Voyageur, après une pause :

    _ Mais qui sait comment réagit l'insouciant face à l'annonce du danger ? Empêcheront-ils les lâches, les opportunistes, les traîtres _ et il y en a toujours ! _ de livrer à leur tour leur pays au Monstre ?

    Ils vous disent que vous avez fui, abandonné le combat, et que la peur vous a conduit chez eux. Mais eux-mêmes n'ont pas connu l'épreuve de l'envahissement par le Monstre. Ils n'en sont pas à l'heure du combat, avec ses replis, ses avancées, ses deuils et ses victoires.

    Dites-leur l'approche de la Grande Dévastation, dites-leur la menace qui pèse sur eux comme elle a brulé sur vous, dites-leur de faire face et que nous sommes des frères, mais ne les choquez pas nine les scandalisez, et dites-vous que, pour vous, l'heure a sonné de rendre coup pour coup au Monstre, et, mille et mille coups d'épingles, de tenter de dévaster sa Dévastation !


    LE CAP DU PRINCE


    Ici, le Voyageur raconta :

    _ J'ai eu une conversation instructive, il y a peu, avec un grand commandant de l'armée d'ici. Je lui ai demandé de quel oeil il considérait les populations de son pays.

    _ Rien d'alarmant, répondit-il. L'obéissance règne.

    _ Mais les gens aiment-ils cette obéissance ?

    _Satisfaction exprimé en paroles et obéissance manifestée en actes suffisent à la tranquilité du Prince.
    Souhaits et désirs sont bons pour les enfants.

    _S'il en est ainsi, demandai-je, qu'elle est donc la visée du Prince ?

    _ Notre grand Prince-Fondateur a bâti sa stratégie sur un principe unique. Il a dit : " Arrachons et brûlons les racines ancestrales, et rassemblons-nous autour d'une seule pensée, celle de la religion. Nous n'aurons de cesse de le faire savoir et entendre jour et nuit, soir et matin, et en tous lieux du pays. Rien ne doit entraver cette voix, cette marche, cette force. S'il advient que soient encore pratiqués d'anciens sentiers, alors nous les raserons, les comblerons, les ferons disparaître des pas et des mémoires. Et par ailleurs, si des voix inconnues prétendent porter des lumières nouvelles à travers la nuit, elles devront être sytématiquement dénoncées, pourchasées, baillonées, effacées. Seule doit régner la voix de l'unique religion ".

    _ Comment assurez-vous la réalisation d'un tel objectif ?

    _ Nous étouffons des voix inconnues dans la nuit. Nous détruisons les sentiers nouveaux comme les racines ancestrales. Nous maintenons le présent pur, le cap du Prince, l'ordre de Dieu.

    _ Ne craignez-vous pas, hasardai-je prudement, qu'à procéder ainsi vous ne serviez en fait les desseins du Monstre qui exila les miens ? Il use de méthodes fort voisines pour servir un principe à peine différent...

    _ A chaque jour suffit sa peine ! me répondit le commandant. Il est plus sage de s'occuper du moment présent, n'est-ce-pas ? Et puis, ajouta-t-il en souriant avec impudence, votre Monstre ne nous fait pas peur !


    QUE DIRE A CEUX QUI NE VOIENT PAS

    Des soupirs fusèrent du groupe d'exilés rassemblés autour du Voyageur. Celui-ci se tut, pensif. Il reprit à mi-voix, comme se parlant à lui-même :

    _ Ainsi, les dirigeants d'ici sont également aveugle. Ils ne voient ni ne savent deviner où se tient l'ennemi. Pourchassant la voix ancestrale de leur peuple, lui imposant une parole unique, ils assimilent à une tare répréhensible tout ce qui témoigne d'un attachement aux racines ancestrales, et à un délit tout ce qui porte accent d'espérance nouvelle. Ils se condamnent eux-mêmes à une spirale de servitude et de terreur qui introduit l'ennemi jusque dans leur demeures, ne le reconnaissant pas au milieu des convives, qui organise par signes et ordres discrets l'agencement du prochain massacre, du carnage de demain, de l'invasion d'ensuite, sous la houlette du Monstre et de son appétit de Grande Dévastation...
    Mais que dire à ceux qui ne voient pas ? Que dire à ceux qui font, sans le savoir, l'image inversée du Monstre dans la pupille de la Dévastation ?

    Lorsque tous repartirent après avoir salué le Voyageur, celui-ci, congratulant le dernier de ses hôtes, sur un ton à la fois ironique et désabusé, récita lentement un vers de facture classique, précieusement ciselé, lapidaire, laconique, et referma sa porte.

    Ô amis exilés que n'aurons-nous pas dit !


    Merci à Serge Sautreau pour avoir aidé Sayd Bahodine Majouh à adapter du persan dari les Chants de l'errance. Un article sur le plus grand poète afghan, assassiné à Peshawar le 11 fevrier 1988, par les talibans. http://nasrudin.blog.lemonde.fr/nasrudin/2006/02/clbrer_sayd_bah.html

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  • http://morne.free.fr/OeilZinE/poesie_poetes_poemes.htm

    Les Métamorphoses de la Poësie. Un itinéraire poétique parmi les poèmes de quelques poètes... maudits ?
    Cattule Mendes, Arthur Rimbaud, Lecomte Delisle, Gérard de Nerval, Attila Jozsef, Les Poètes du Grand Jeu et Morne dont voici le dernier carnet. (même si il y manque un poème.)

    http://morne.free.fr/OeilZinE/Morne.htm

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  • Ma petite sélection de poèmes d'Attila Jozsef est enfin en ligne, elle inaugure la nouvelle interface de l'Oeil de la Réalité (Conçue pour l'Infini) et devrait très rapidement être rejointe par un carnet de poèmes inédits de Morne (Il ne manque plus que deux poèmes...)

    http://morne.free.fr/OeilZinE/Attila_Jozsef.htm

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  • Je prépare une sélection de poèmes d'Attila Jozsef pour l'œil de la réalité.
    Afin de m'aider à assimiler son œuvre, j'ai laissé son esprit m'écrire un poème.


    HIVER


    Hier, j'ai marché sur un chemin de pierre.

    Il aboyait dans le garage,
    J'ai hurlé au chien :
    - Chien, dévore ceux qui te possèdent !

    Voilà la vérité nue,
    Sur sa peau, l'ombre et la lumière
    Racontent, d'incroyables histoires.

    Plus tard, j'ai écris ces mots pour dénoncer la misère.

    Elle dévore le ventre d'ici, sans bruit,
    C'est comme si l'hiver
    Avait figé les cris des condamnés.

    Voila un millénaire d'hiver,
    Uniforme et totalitaire,
    Un monde pourri d'argent.

    Demain, je me réveillerai assassiné,
    Par ma propre main, de désespoir.

    Ecrit au Champ du Possible par Attila Jozsef |novembre 2005.]


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  • (En ce moment je chante souvent :)

    Il y a autour,

    il y a autour,

    ma cellule de lumière,

    j'attends le jour,

    j'attends le jour,

    où j'irai au travers,

    visiter l'univers.

    Pourtant, pour les enfants mort-nés,

    le grand jour de la vie est une utopiiiiiiiiiiiii

    iiiiiiiiiil y a autour,

    Il y a autour,

    ma cellule de lumière...

    (En boucle, quand j'aurai un micro je l'enregistrerai.)


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  • Aujourd'hui le poète Robo Meyrat est à l'honneur sur Samizdat.net
    A l'occasion de la lutte contre la loi liberticide de confiance pour l'économie numérique (LEN). Sa citation "Quand les lois sont injustes, l'obéissance est un crime" a subi une mutation de circonstance pour devenir : 
    "Quand la loi est injuste, la désobéissance est un droit !"
    http://infos.samizdat.net/blog/page.php?p=846

    Si tu veux lire d'autres poèmes de Robo Meyrat :

    http://perso.wanadoo.fr/manna/Game/point0880.htm


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