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J'ai repris le développement du premier album de Symbol Of Subversion. Il fait actuellement près de 70 minutes, en principe il me restera juste un texte à mettre en musique et créer quelques fragments de transition.
Je viens de terminer mon premier clip.
http://www.archive.org/details/TheSecondComing
The Second Coming :
Poème de W.B. Yeats. Musique de Gestalt OrchestrA.
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A force, j'ai fini par oublier que je vis dans un autre monde.
Hélas le monde se charge de me rappeler ma diffèrence.
Je n'ai toujours pas spécialement envie de parler de moi, par contre j'ai envie de partager mon expérience.
Ma principale différence est, je crois, mon rapport à la consommation.
Comme le rappelle si bien Molière :
"Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger."
Je déplore la réduction de trop nombreux occidentaux au stade "analophaganal",
ou plus exactement comme l'a fait remarqué Greg Egan il y a peu de temps dans une interview pour Bifrost :
au stade de "Modem".
Sources Illustration : Collectif Ftp http://cftp.lautre.net/
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Pourquoi mon rapport à la consommation est-il différent ?
Déjà, parce que depuis des années, je fais mes courses en roller.
Tout ce que je consomme, je le porte sur mon dos.
A défaut de cueillir, récolter, pécher ou chasser (je suis encore carnivore, modéré mais carnivore...), cela permet de chasser le superflu.
D'ailleurs, en passant, je trouve cela ahurissant, que sous prétexte qu'on peut pas faire autrement et que tout le monde le fait, chacun participe sereinement à un crime contre l'humanité. Il n'y a pas besoin d'être particulièrement clairvoyant pour se douter qu'à l'origine des cancers des poumons, il n'y a pas que la cigarette. Je suis toujours écoeuré que ceux qui polluent soient à l'abri dans leur voiture et que les piétons, cyclistes, rollers, etc. se prennent les gaz en plein dans le nez.
J'ai écrit une chanson, un remake de "smelling cat" (cf le sitcom friends) dont le refrain est : "Voitures puantes, voitures puantes, ce n'est pas de votre faute."(sic)A notre époque...
Les voitures avaient envahient le monde.
Elles polluaient sans arrêt, brulant des quantités inimaginable de carburant fossile.
En à peine plus d'un siècle les réserves de pétrole avaient été épuisées.
On faisait croire aux millions de victimes du cancer du poumon,
que l'unique origine de leur mal était le tabac.
La terre était saccagée, son climat boulversé.
Le point de non retour était franchit depuis des années.
On assistait désormais à un véritable cataclysme.
A notre époque...
Les voitures mettaient le monde à feu et à sang.
Elles broyaient dans leur carcasses, conducteurs et passagers.
Elles chassaient tout ce qui se déplaçait sans moteur.
Elles écrasaient sous leurs roues, les piétons et cyclistes.
Elles étaient la principale cause de mortalité.
Elles étaient comme une bête aux milles gueules d'acier affamées.
A notre époque...
Les voitures n'étaient que l'exemple le plus flagrant de l'inconscience générale.
On sacrifiait tout au profit.
Les gens disaient qu'ils n'avaient pas le choix, et que de toute façon, tout le monde avait une voiture.
Tout le monde préferait fermer les yeux.
Les industriels n'étaient pas encore passés en jugement pour crime contre l'humanité,
leurs profits confisqués en application du principe pollueur payeur.Sources Illustration : Collectif Ftp http://cftp.lautre.net/
Plus d'infos :http://antivoitures.free.fr/ http://www.antibagnole.com/
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Je n'ai pas de téléphone portable pour avoir ma dose d'info, rester sous perfusion, appel après appel, accro à mon réseau social.
Je n'ai plus de télévision depuis sept années. Comme je voulais être sûr de ne plus la regarder, j'ai peint un portrait de the crow sur son écran.
Je ne comprends pas ceux qui passent leur vie avec elle, c'est une compagne insipide et un piètre maître à penser.
D'ailleurs j'ai écrit une chanson, Peopolitique Parti, qui commence ainsi :
"Une armée de zombis téléguidés...."Par contre j'ai un ordinateur.
L'ordinateur peut être autant un outil de creation que de consommation.
C'est avant tout un outil, il est ce que l'on en fait. (sois dit en passant, comme pourrait à moindre niveau l'être une télé ou un portable.)
Hélas plus on avance dans l'accession à l'internet de la société, plus on trouve d'internautes utilisant le net comme outil d'hyper consommation, dealer de réseau "network" ou source de sonneries de télephones cellulaires !
Les sites de vidéos en ligne, youtube daylimotion & consorts drainent les foules,
qui retrouvent leurs repères de téléphages.
On pourrait se réjouir qu'il y ait dans les sites les plus fréquentés des sites comme Wikipedia, mais...
la connaissance ne peut-elle être consommée ?
Alors pour terminer je citerai la phrase d'une jeune femme de 27 ans qui préfère vivre dans la rue :
"On est différents, mais eux c'est pire, ils sont tous pareils"Sources Illustration : Collectif Ftp http://cftp.lautre.net/
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Je viens juste de terminer le morceau "Voitures puantes..." de Symbol Of Subversion,
qui devrait si il est sélectionné se retrouver sur la compilation de la petite maison sur le thème du transport http://www.laptitemaison.com/ptitemaison/article.php3?id_article=511J'apprécie beaucoup le coté brut de coffre (Les plantages répétés qui limitaient les fonctions du logiciel de mao) et réalisé dans l'urgence (ne disposant que d'une poignée d'heures et avec l'approche de la date butoire...) propre à Symbol Of Subversion, par exemple pour ce morceau à peine le texte a été écrit, j'ai aussitôt enregistré à l'arrache en une prise sur clef mp3 usb (alors que le dernier paragraphe n'était même pas tout à fait terminé et a subit un petit cut up au montage)...
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http://morne.free.fr/celluledessites/Optimistation/index.htmJe viens enfin d'actualiser la liste. Plutôt que d'aller chercher sur plusieurs sites, elle regroupe les logiciels indispensables dont on peut avoir besoin. Pour éviter les problèmes de version, d'os, etc, ils ne sont plus en lien direct, désormais en cliquant sur la disquette on arrive sur un site spécialisé (framasoft, clubic, 01, commentçamarche, gratilog, audiofanzine, infos du net, pc astuces...) avec un descriptif. Je n'ai mis que les logiciels que je préfère ou que j'utilise, sinon en alternative, il y en a parfois d'autres.
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Quelques peintures et autres oeuvres numériques à voir sur deviant art
http://alexiskolesnikoff.deviantart.com/gallery/
Quelques photographies chez flickr
http://www.flickr.com/photos/maudit_estuaire/En passant "La course folle de l'espoir" de Chromatic devrait se retrouver sur une distribution Kaella de Linux.
Egalement à venir, un titre inédit de Symbol Of Subversion sur une compilation de morceaux de 1 seconde et des poussières réalisée par Mister Fuckhead.
Un carton rouge à la médiathèque étienne caux de saint-nazaire, qui semble préférer promouvoir la musique commerciale, plutôt que de faire découvrir des groupes de musiques libres du terroir,
après avoir fait une petite recherche, je n'ai retrouvé que trois compilations Necktar, alors que l'elabel leur a fait don entre autre de l'album starblendmoon de Chromatic, de Canku Wakan de Gestalt OrchestrA, de deux cd de Division Cellulaire (les mp3 du netlabel et les sites : peintures, photos, poèmes, nouvelles...)... le pire c'est que même si ces trois compilations rescapées sont présentes dans la banque de données, elles ont été retirées des bacs et ne sont disponibles que sur demande. Quand on voit que l'elabel totalise près de 150 000 téléchargements en moins de 6 mois rien que sur dogmazic, on comprend que je sois écoeurré par l'accueil que nous a reservé la médiathèque étienne caux.
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Pour répondre plus clairement à ta question, inscrit sur le papier que je t'ai donné : L'anneau sera ma maison, car il est de larmes de lune, et il est juste que je sois protégée, car je suis une lune pour les enfants égarés. Garde le papier sur toi. Si le mauvais oeil ne se détourne pas, brule une allumette en lisant le texte, puis referme le papier plié sur l'allumette et enterre le tout près d'un arbre agé.
Michaël DUHALDE Indymedia mickael ornom musique muzik hors-norme ornorm
Ps. Naturellement cette solution ne fonctionne que pour toi.
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De la nouvelle idole.
"Il y a quelque part encore des peuples et des troupeaux, mais pas chez nous cependant, chez nous, mes frères : il y a des Etats.
L'Etat ? qu'est ce que c'est ? Allons ! Maintenant ouvrez vos oreilles, car je vais vous dire ce que j'ai à vous dire de la mort des peuples.
L'Etat c'est ainsi que s'appelle le plus froid des monstres froids et il ment froidement, et le mensonge que voici sort de sa bouche : "Moi, l'Etat, je suis le peuple."
C'est un mensonge ! Des créateurs, ce furent ceux qui créerent les peuples et qui accrochèrent une foi et un amour au-dessus d'eux : c'est ainsi qu'ils servirent la vie.
Des destructeurs sont ceux qui tendent des pièges pour des multitudes et les appellent l'Etat : ils suspendent au-dessus d'eux un glaive et cent appétits.
Là où le peuple existe encore, il ne comprends pas l'Etat et il le hait comme un mauvais oeil et comme un péché contre les coutumes et les droits.
Je vous donne le signe que voici : chaque peuple parle sa langue quant au bien et au mal : le voisin ne la comprend pas. Sa langue, il se l'est inventée dans les coutumes et le droit.
Mais l'Etat, lui, ment dans tous les idiomes du bien et du mal; et quoiqu'il dise, il ment - et ce qu'il possède, il l'a volé.
Tout est faux en lui; il mord avec des dents volées,
lui qui mords si volontiers. Fausses sont même ses entrailles.
Confusion des langues du bien et du mal : ce signe,
je vous le donne comme signe de l'Etat. A la vérité, c'est la volonté de mort qu'indique ce signe ! En vérité, il appelle les prédicateurs de la mort.
Il naît beaucoup trop d'humains : pour ceux qui sont en trop, on a inventé l'Etat !
Regardez donc comme il les attire, ces trop-nombreux ! Comme il les ingurgite, et mâche et remâche !
"Sur terre il n'est rien de plus grand que moi : je suis le doigt qui crée l'ordre, le doigt de Dieu",
voilà ce que hurle le monstre. Et ce ne sont pas seulement ceux qui ont les oreilles longues et la vue courte qui tombent à genoux !
Hélas, en vous aussi, ô grandes âmes, il susurre ses sombres mensonges ! Hélas, il devine les coeurs riches qui aiment à se dépenser !
Oui, vous aussi il vous devine, vous, vainqueurs du dieu ancien ! Vous vous êtes fatigués au combat et maintenant votre fatigue, de plus, sert à la nouvelle idole.
Elle aimerait disposer autour d'elle héros et hommes d'honneur, la nouvelle idole. Il aime à se chauffer au soleil des bonnes consciences - ce monstre froid !
Elle veut tout vous donner pourvu que vous l'adoriez, la nouvelle idole : aussi achète-t-elle l'éclat de vos vertus et le fier regards de vos yeux !
Elle veut se servir de vous pour appâter ceux qui sont en surnombre ! Oui, il est vrai, on a fait là une trouvaille d'une diabolique habileté : un cheval de mort, tout clinquant des oripeaux d'honneurs divins.
Oui, l'on a inventé là une mort qui se vante d'être la vie : en vérité, un fier service rendu à tous les prédicateurs de mort !
J'appelle Etat le lieu où sont tous ceux qui boivent du poison, qu'ils soient bons ou mauvais ; Etat, l'endroit où ils se perdent tous, les bons et les méchants ; Etat, le lieu où le lent suicide de tous s'appelle - "la vie".
Regardez-les-moi, ces superflus, ils volent les oeuvres des inventeurs et les trésors des sages : leur vol, ils l'appellent culture - et tout leur devient maladie et revers !
Regardez-les-moi, ces superflus ! Toujours ils sont malades, ils vomissent leur bile et c'est ce qu'ils appellent leurs journaux. Ils s'entre-dévorent et ne sont pas même capables de se digérer.
Regardez-les-moi donc, ces superflus ! Ils acquièrent des richesses en deviennent plus pauvres. Ils veulent la puissance et avant tout le levier de la puissance, ils veulent beaucoup d'argent, ces impuissants !
Regardez-les grimper, ces singes agiles ! Ils grimpent les uns par-dessus les autres et ainsi s'entraînent dans la boue et l'abîme.
Tous, ils veulent accéder au trône : c'est leur folie - comme si le bonheur était assis sur le trône ! C'est souvent la boue qui est sur le trône - et souvent aussi le trône sur la boue.
Tous, ils m'apparaissent des fous, des singes qui grimpent, des surexcités. Leur idole sent mauvais, ce monstre froid : tous tant qu'ils sont, ils sentent mauvais, ces idolâtres.
Mes frères, voulez-vous donc étouffer dans les émanations de leurs gueules et de leurs appétits ? Brisez plutôt les fenêtres et sautez dehors, à l'air libre.
Ecartez-vous donc de la mauvaise odeur ! Fuyez donc les vapeurs de ces sacrifices humains !
Pour de grandes âmes, la terre est encore à leur disposition. Bien des endroits sont encore vides pour que viennent s'y établir les ermites seuls ou à deux ; l'odeur des mers tranquilles les entoure.
Une vie libre est encore ouverte aux grandes âmes.
En vérité, celui qui possède peu est d'autant moins possédé : louée soit la petite pauvreté.
Là où cesse l'Etat, c'est là que commence l'homme, celui qui n'est pas superflu : là commence le chant de ce qui est nécessaire, la mélodie unique et irremplaçable.
Là où cesse l'Etat, - regardez donc, mes frères ! Ne les voyez-vous pas, l'arc-en-ciel et les ponts du sur-humain ?"
Ainsi parlait Zarathoustra.
Extrait de "Ainsi parlait Zarathoustra"(1883) par Frédéric Nietzsche.
Petit rappel :
Dans cet extrait, Dieu est déjà mort, l'Etat s'apprête à confisquer sa victoire à l'homme libre (ou plutôt, en cours continu de libération : évolutionnaire), comme plus tard les opportunistes assassineront le rêve des idéalistes dans "la ferme des animaux" de George Orwell.
http://www.poesies.be/Les.Grands.Auteurs/Nietzshe.Friefrich/index.htm
http://www.webnietzsche.fr/
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Mettre en place un contrat unique, c'est oublier que le travailleur est une denrée périssable.
Actuellement le CDI garantie (en théorie) qu'une entreprise qui épuise (psychique et/ou physique) en quelques années un salarié est obligée de le garder.
Si il y a un contrat de travail unique "précaire", il n'y aura plus aucune raison pour que les entreprises ménagent leurs employés, au contraire, face à la concurrence,
l'entreprise qui ne tuera pas ses employés au labeur, pour les éjecter au bout de deux ou trois ans, ne sera pas compétitive...
Mais alors, l'état devrait faire face à une sécurité sociale submergée, qui ne pourrait plus répondre à la demande de soin.
Est ce que ce ne serait pas entre autre pour cette raison que le système de sécurité sociale est en cours de modification ?
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