• Junk DNA [001]

    Episode 1 d'un feuilleton expérimental pour lectrices et lecteurs pressés par le temps, mais qui tentent de survivre.
    Le parlé-vrai et la déraison comme fil conducteur.
    Un journal pas linéaire, qui brûle sous les yeux, pas entre les doigts.
    Xénophobe inconscient d'idolâtrer la norme, merci de passer ton chemin.
    [En mémoire d'Emmanuel Jouanne et en hommage au groupe Limite]
    Une bande son est disponible gratuitement ici
    http://petitlien.fr/junkdna

    [La date est illisible] Approche toi  !

     

    Je n'ouvrais plus de livres, déçu par la surabondance de publications vide de sens. Elles auraient pu être écrites pour des raisons aussi ordinaires que se remplir le ventre cela n'aurait pas été si grave, autrefois de nombreux écrivains payés au mot avait réussit à écrire des merveilles. Hélas il semblait qu'il s'agissait désormais principalement de se faire reluire l'ego avec un numéro de caniche savant  : être capable d'écrire même si l'on a rien à dire. Peut-être que la société du spectacle avait complètement pris possession du marché de la littérature, depuis que le summum de la gloire, pour un écrivain, était de voir ses romans adaptés en films. Ou bien c'était juste l'état d'esprit qui avait changé :

    En gros, on était passé du mode manger pour vivre, à vivre pour manger.

     

    Lors de ma dernière tentative, je n'avais pas même ouvert un bouquin, juste téléchargé un livre numérique sur mon terminal. A peine un coup d’œil avait suffit à me convaincre, que sa seule qualité était d'être comme ces séries dont l'unique intérêt est de nous accrocher en devenant des repères familiers.

     

    Revoir nos vies déformées dans le faisceau de la fiction, sous forme de doses standardisés, pour vivre nos passions par procuration... On éteint nos joies et nos espoirs dans leurs fausses réalisations.

     

    Alors me voilà collé à l'écran à relire les romans du siècle dernier, pour enfin me retrouver connecté au flux des pensées. Les yeux larmoyants, qui s'inventent des prétextes, pour ne pas résister à tourner la page, enfin, cliquer sur le curseur de défilement de l'ascenseur, voir jusqu'où nous mènera cette main fantôme.

    Découvrir, si à l'arrivée, ce n'est pas nous les fantômes ?

     

    L'addiction à la lecture est un luxe, quand le temps est compté, qui termine dans les cabinets.

     

    Je préférais écrire dans mon coin.

     

    Planter des graines d'idées dans le crane du public.

     

    Chercher, comment l'espace et le temps, à l'intérieur d'un récit s'annihilent, pour laisser place à la dimension fragile, celle que pressent la lectrice ou le lecteur, au moment, où la convention fait son œuvre et que l'histoire devient plus réelle, que le simulacre de la vie autours.

     

    Une porte qui claque, une fenêtre brisée, un mur qui achève de s'effondrer.

    Ce sont les vagues d'actions qui ponctuent la lente réflexion, l'incessant questionnement de la quête existentielle, le mariage alchimique d'Eros et de Thanatos.

    Sans elles la monotonie du propos  ;

    qu'est ce qui n'a pas encore été écrit  ?

    entraînerait la torpeur, jusqu'au sommeil de la conscience.

     

    J'écris pour raviver la mémoire, me souvenir de ce qu'est la vie.

     

    Le symbole de la batterie, en bas à droite de l'écran, est peu à peu devenu comme ce carillon des histoires pour enfants d'autrefois.

     

     

     

    [La date est illisible] Approche toi   !
     
    Je n'ouvrais plus de livres, déçu par la surabondance de publications vide de sens. Elles auraient pu être écrites pour des raisons aussi ordinaires que se remplir le ventre cela n'aurait pas été si grave, autrefois de nombreux écrivains payés au mot avait réussit à écrire des merveilles. Hélas il semblait qu'il s'agissait désormais principalement de se faire reluire l'ego avec un numéro de caniche savant   : être capable d'écrire même si l'on a rien à dire. Peut-être que la société du spectacle avait complètement pris possession du marché de la littérature, depuis que le summum de la gloire, pour un écrivain, était de voir ses romans adaptés en films. Ou bien c'était juste l'état d'esprit qui avait changé :
    En gros, on était passé du mode manger pour vivre, à vivre pour manger.  
     
    Lors de ma dernière tentative, je n'avais pas même ouvert un bouquin, juste téléchargé un livre numérique sur mon terminal. A peine un coup d’œil avait suffit à me convaincre, que sa seule qualité était d'être comme ces séries dont l'unique intérêt est de nous accrocher en devenant des repères familiers.
     
    Revoir nos vies déformées dans le faisceau de la fiction, sous forme de doses standardisés, pour vivre nos passions par procuration... On éteint nos joies et nos espoirs dans leurs fausses réalisations.
     
    Alors me voilà collé à l'écran à relire les romans du siècle dernier, pour enfin me retrouver connecté au flux des pensées. Les yeux larmoyants, qui s'inventent des prétextes, pour ne pas résister à tourner la page, enfin, cliquer sur le curseur de défilement de l'ascenseur, voir jusqu'où nous mènera cette main fantôme.
    Découvrir, si à l'arrivée, ce n'est pas nous les fantômes ?
     
    L'addiction à la lecture est un luxe, quand le temps est compté, qui termine dans les cabinets.
     
    Je préférais écrire dans mon coin.
     
    Planter des graines d'idées dans le crane du public.
     
    Chercher, comment l'espace et le temps, à l'intérieur d'un récit s'annihilent, pour laisser place à la dimension fragile, celle que pressent la lectrice ou le lecteur, au moment, où la convention fait son œuvre et que l'histoire devient plus réelle, que le simulacre de la vie autours.
     
    Une porte qui claque, une fenêtre brisée, un mur qui achève de s'effondrer.
    Ce sont les vagues d'actions qui ponctuent la lente réflexion, l'incessant questionnement de la quête existentielle, le mariage alchimique d'Eros et de Thanatos.
    Sans elles la monotonie du propos   ; 
    qu'est ce qui n'a pas encore été écrit   ?
    entraînerait la torpeur, jusqu'au sommeil de la conscience. 
     
    J'écris pour raviver la mémoire, me souvenir de ce qu'est la vie. 
     
    Le symbole de la batterie, en bas à droite de l'écran, est peu à peu devenu comme ce carillon des histoires pour enfants d'autrefois.
     
     
    0. Formatant les vieux disques durs pour trouver la paix.
     
    Je sais qu'un jour on me réveillera et on me dira : 
    Vous êtes resté plongé dans le coma durant quelques années. Vos enfants pourraient être à présent vos parents. Ceux et celles que vous avez connues n'existent plus. Vous même n'allez peut être pas vous reconnaître... Vous êtes comme un ordinateur resté trop longtemps débranché, votre système devenu complètement obsolète a été remplacé, mais il y a peu de chance pour que votre processeur tienne le coup.
     
    Je croyais que j'allais vivre et je me surprend encore sur le point de mourir, un rire toujours plus amer qui coule au coin des lèvres.
     
    On peut deviner qu'on rêve, ce n'est pas pour autant qu'on saura avec certitude, si un jour on est réveillé.[La date est illisible] Approche toi   !
     
    Je n'ouvrais plus de livres, déçu par la surabondance de publications vide de sens. Elles auraient pu être écrites pour des raisons aussi ordinaires que se remplir le ventre cela n'aurait pas été si grave, autrefois de nombreux écrivains payés au mot avait réussit à écrire des merveilles. Hélas il semblait qu'il s'agissait désormais principalement de se faire reluire l'ego avec un numéro de caniche savant   : être capable d'écrire même si l'on a rien à dire. Peut-être que la société du spectacle avait complètement pris possession du marché de la littérature, depuis que le summum de la gloire, pour un écrivain, était de voir ses romans adaptés en films. Ou bien c'était juste l'état d'esprit qui avait changé :
    En gros, on était passé du mode manger pour vivre, à vivre pour manger.  
     
    Lors de ma dernière tentative, je n'avais pas même ouvert un bouquin, juste téléchargé un livre numérique sur mon terminal. A peine un coup d’œil avait suffit à me convaincre, que sa seule qualité était d'être comme ces séries dont l'unique intérêt est de nous accrocher en devenant des repères familiers.
     
    Revoir nos vies déformées dans le faisceau de la fiction, sous forme de doses standardisés, pour vivre nos passions par procuration... On éteint nos joies et nos espoirs dans leurs fausses réalisations.
     
    Alors me voilà collé à l'écran à relire les romans du siècle dernier, pour enfin me retrouver connecté au flux des pensées. Les yeux larmoyants, qui s'inventent des prétextes, pour ne pas résister à tourner la page, enfin, cliquer sur le curseur de défilement de l'ascenseur, voir jusqu'où nous mènera cette main fantôme.
    Découvrir, si à l'arrivée, ce n'est pas nous les fantômes ?
     
    L'addiction à la lecture est un luxe, quand le temps est compté, qui termine dans les cabinets.
     
    Je préférais écrire dans mon coin.
     
    Planter des graines d'idées dans le crane du public.
     
    Chercher, comment l'espace et le temps, à l'intérieur d'un récit s'annihilent, pour laisser place à la dimension fragile, celle que pressent la lectrice ou le lecteur, au moment, où la convention fait son œuvre et que l'histoire devient plus réelle, que le simulacre de la vie autours.
     
    Une porte qui claque, une fenêtre brisée, un mur qui achève de s'effondrer.
    Ce sont les vagues d'actions qui ponctuent la lente réflexion, l'incessant questionnement de la quête existentielle, le mariage alchimique d'Eros et de Thanatos.
    Sans elles la monotonie du propos   ; 
    qu'est ce qui n'a pas encore été écrit   ?
    entraînerait la torpeur, jusqu'au sommeil de la conscience. 
     
    J'écris pour raviver la mémoire, me souvenir de ce qu'est la vie. 
     
    Le symbole de la batterie, en bas à droite de l'écran, est peu à peu devenu comme ce carillon des histoires pour enfants d'autrefois.
     
     
    0. Formatant les vieux disques durs pour trouver la paix.
     
    Je sais qu'un jour on me réveillera et on me dira : 
    Vous êtes resté plongé dans le coma durant quelques années. Vos enfants pourraient être à présent vos parents. Ceux et celles que vous avez connues n'existent plus. Vous même n'allez peut être pas vous reconnaître... Vous êtes comme un ordinateur resté trop longtemps débranché, votre système devenu complètement obsolète a été remplacé, mais il y a peu de chance pour que votre processeur tienne le coup.
     
    Je croyais que j'allais vivre et je me surprend encore sur le point de mourir, un rire toujours plus amer qui coule au coin des lèvres.
     
    On peut deviner qu'on rêve, ce n'est pas pour autant qu'on saura avec certitude, si un jour on est réveillé.[La date est illisible] Approche toi  ! Je n'ouvrais plus de livres, déçu par la surabondance de publications vide de sens. Elles auraient pu être écrites pour des raisons aussi ordinaires que se remplir le ventre cela n'aurait pas été si grave, autrefois de nombreux écrivains payés au mot avait réussit à écrire des merveilles. Hélas il semblait qu'il s'agissait désormais principalement de se faire reluire l'ego avec un numéro de caniche savant  : être capable d'écrire même si l'on a rien à dire. Peut-être que la société du spectacle avait complètement pris possession du marché de la littérature, depuis que le summum de la gloire, pour un écrivain, était de voir ses romans adaptés en films. Ou bien c'était juste l'état d'esprit qui avait changé : En gros, on était passé du mode manger pour vivre, à vivre pour manger. Lors de ma dernière tentative, je n'avais pas même ouvert un bouquin, juste téléchargé un livre numérique sur mon terminal. A peine un coup d’œil avait suffit à me convaincre, que sa seule qualité était d'être comme ces séries dont l'unique intérêt est de nous accrocher en devenant des repères familiers. Revoir nos vies déformées dans le faisceau de la fiction, sous forme de doses standardisés, pour vivre nos passions par procuration... On éteint nos joies et nos espoirs dans leurs fausses réalisations. Alors me voilà collé à l'écran à relire les romans du siècle dernier, pour enfin me retrouver connecté au flux des pensées. Les yeux larmoyants, qui s'inventent des prétextes, pour ne pas résister à tourner la page, enfin, cliquer sur le curseur de défilement de l'ascenseur, voir jusqu'où nous mènera cette main fantôme. Découvrir, si à l'arrivée, ce n'est pas nous les fantômes ? L'addiction à la lecture est un luxe, quand le temps est compté, qui termine dans les cabinets. Je préférais écrire dans mon coin. Planter des graines d'idées dans le crane du public. Chercher, comment l'espace et le temps, à l'intérieur d'un récit s'annihilent, pour laisser place à la dimension fragile, celle que pressent la lectrice ou le lecteur, au moment, où la convention fait son œuvre et que l'histoire devient plus réelle, que le simulacre de la vie autours. Une porte qui claque, une fenêtre brisée, un mur qui achève de s'effondrer. Ce sont les vagues d'actions qui ponctuent la lente réflexion, l'incessant questionnement de la quête existentielle, le mariage alchimique d'Eros et de Thanatos. Sans elles la monotonie du propos  ; qu'est ce qui n'a pas encore été écrit  ? entraînerait la torpeur, jusqu'au sommeil de la conscience. J'écris pour raviver la mémoire, me souvenir de ce qu'est la vie. Le symbole de la batterie, en bas à droite de l'écran, est peu à peu devenu comme ce carillon des histoires pour enfants d'autrefois. 0. Formatant les vieux disques durs pour trouver la paix. Je sais qu'un jour on me réveillera et on me dira : Vous êtes resté plongé dans le coma durant quelques années. Vos enfants pourraient être à présent vos parents. Ceux et celles que vous avez connues n'existent plus. Vous même n'allez peut être pas vous reconnaître... Vous êtes comme un ordinateur resté trop longtemps débranché, votre système devenu complètement obsolète a été remplacé, mais il y a peu de chance pour que votre processeur tienne le coup. Je croyais que j'allais vivre et je me surprend encore sur le point de mourir, un rire toujours plus amer qui coule au coin des lèvres. On peut deviner qu'on rêve, ce n'est pas pour autant qu'on saura avec certitude, si un jour on est réveillé.
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    1
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